Les chutes de neige de ces derniers jours ont attiré des milliers de skieurs dans les stations pyrénéennes pour profiter de l'augmentation du domaine skiable dans une saison marquée par la rareté. La coïncidence de l'afflux massif avec une nouvelle tempête a provoqué des retards de circulation aux entrées de Cerler, où les skieurs devaient faire la queue pour accéder aux pistes.
Ce nouvel effondrement du trafic a une fois de plus mis en évidence, selon les hommes d'affaires de la vallée de Benasque, la nécessité de disposer d'un téléphérique qui transporte les skieurs jusqu'aux pistes de Cerler sans avoir à emprunter la route et ainsi sortir de ce port de montagne de 6 kilomètres. des milliers de véhicules.
« Il y a des conducteurs qui ne sont pas suffisamment préparés à parcourir cette route de montagne dans des conditions de neige et qui provoquent des embouteillages », explique José María Ciria, qui estime que les files de véhicules pour arriver à la gare nuisent à l'image de Cerler et de la vallée. « Cela arrive à chaque chute de neige. Nous réclamons la construction du téléphérique depuis de nombreuses années et ces situations démontrent sa nécessité », ajoute-t-il.
Ciria se réjouit que le projet soit avancé et que son financement soit garanti. Il est prévu que l'infrastructure de transport par câble soit achevée en 2025.pour s'adapter au calendrier fixé par les fonds européens.
Le téléski Benasque-Cerler bénéficie d'une subvention de 10 millions d'euros de l'Europe et s'en est vu attribuer 6 autres qui devaient initialement être destinés à La connexion de Cerler avec Castanesa.
Le coût total de l'infrastructure, capable de transporter 2 400 personnes/heure, avec 68 cabines en file et un temps de trajet de 5 minutes et 47 secondes, s'élève à 16,7 millions d'euros. y compris la route d'accès qui empêchera les utilisateurs des remontées mécaniques de traverser le centre urbain.
Quinze pylônes intermédiaires supporteront un câble de 2 011 mètres, entre les niveaux 1 135 et 1 504. Il comprendra d'autres équipements, pour un investissement total d'environ 30 millions d'euros. Parmi ceux-ci se distingue celle du parking, de 710 places, qui coûtera 14,5 millions.
L'afflux massif vers Cerler ce week-end s'est répété dans d'autres stations des Pyrénées qui, bien qu'hier touchées par la tempête, augmenteront leur superficie ce dimanche. Formigal-Paticosa disposera de 142 km disponibles, avec des épaisseurs atteignant 2,5 mètres. À Cerler, il y aura 45 km et à Astún-Candanchú, 87 km et des épaisseurs de près de 3 mètres.